Mikaël Magliocco, vigneron dans le Valais, à répondu à nos questions :

Mikaël Magliocco

– Présentez-nous un produit phare de votre gamme

Le gamay. Les gens connaissent cette cuvée depuis des années. Une matière charnue, portée par un fruit omniprésent. Un vin qu’on tutoie dans la plus noble des définitions.

Comment s’est créé votre domaine, quelle est son histoire ?

Depuis 1981, Daniel œuvre avec passion et conviction sur le domaine pour magnifier les fruits de son terroir. En 2007, Mikaël rejoint l’entreprise familiale. Travailler à quatre mains, se comprendre et chercher un idéal commun a été une expérience enrichissante. L’amour de leur métier est une évidence. Il ne fait aucun doute que Daniel et Mikaël continueront à vivre cette passion commune encore de longues années.

– Comment êtes-vous arrivé dans ce secteur d’activité ?

Je suis né dedans, je ne me rappelle pas le premier verre de vin dégusté. Ma passion m’a été transmise par mon père et par de nombreuses dégustations chez les collègues

– Quelle est la philosophie de votre domaine ?

La singularité d’un lieu et d’un millésime au travers de chaque cuvée. Pour ce faire une grande simplicité en œnologie et une viticulture biologique certifiée.

Qu’attendez-vous d’un sommelier ?

Le sommelier est le lien entre notre travail et le consommateur. J’attends d’un sommelier qu’il transmette notre savoir faire, nos émotions, notre passion au mieux.

Y a-t-il un autre producteur ou une région qui vous inspire particulièrement ?

Le Piémont et ses grands Nebiolo qui bouleversent par leur puissance tannique dans leur jeunesse et qui nous émeuvent par leur complexité dans le temps.