Stéphanie Horger, vigneronne à Tüscherz, sur le canton de Berne a répondu à nos questions :

Présentez nous un produit phare de votre gamme
Le Chasselas. Cépage révélateur de terroir. Il présente des notes d’agrumes et de fruits exotiques. Un vin convivial à servir en toutes occasions.
Il est élevé une partie en cuve et une partie en foudre.

– Comment s’est créé votre domaine, quelle est son histoire ?
Nous avons repris les vignes d’un domaine existant le 1er janvier 2018 puis le 1er septembre 2018 la cave. Il a fallu  tout créer: le nom, les étiquettes, la gamme de vin, le packaging, etc.
Le nom Le Baumli vient d’un petit arbre qui culmine en haut de notre vignoble. Le Baumli signifie le petit arbre en suisse allemand.

– Comment êtes-vous arrivez dans ce secteur d’activité ?
J’ai commencé par une maturité commerciale suivie d’un stage dans une cave neuchâteloise où j’ai rencontré mon compagnon. Puis, j’ai suivi la formation d’œnologue à Changins. Ensuite, tout s’est enchainé très vite. Septembre 2017: obtention du bachelor et janvier 2018 reprise du vignoble. Mon compagnon Marvin Aebischer rejoint l’aventure en mars 2019.

– Comment est née votre passion ?
Quand j’étais petite, mes parents, amateurs de vin, m’emmenaient souvent visiter des caves en Suisse et en France. Puis à la suite d’un stage en Valais, je savais que c’était la voie à suivre.

– Quelle est la philosophie de votre domaine ?
Notre philosophie est de produire des vins de qualité en limitant les interventions. A la vigne, nous respectons au maximum la nature en étant en conversion biologique. Nous essayons aussi d’être éco-responsables à la cave. Nous avons la même bouteille de vin ainsi que le même carton pour toute notre gamme. Nous avons également un sac en jute pour transporter ou un emballage en tissus réutilisable pour offrir une bouteille.

– Pour quel(s) raison(s) vous êtes vous installé dans cette région ?
C’est une région magnifique avec le lac de Bienne et l’Ile St-Pierre. Le vignoble et le terroir est unique. 

– Que faites vous durant cette période de confinement ?
Nous nous occupons des différents travaux de saisons à la vigne: fauchages, ébourgeonnage, etc. Du côté de la cave, nous préparons les commandes. Puisque nous ne pouvons pas organiser d’événements, nous offrons les livraisons en Suisse.

– Racontez nous votre première rencontre le vin…
Oula.. Le plus vieux souvenir que j’ai, c’est lors de la visite des Hospices de Beaune vers mes 10 ans. Cependant, en regardant les photos de familles, les visites de cave ont commencé bien avant mes 10 ans.

– Comment continuez vous votre activité dans cette situation de Covid-19 ?
Nous essayons de nous diversifier. Avant le virus, je faisais beaucoup la promotion auprès des restaurants. Maintenant, j’essaye d’atteindre plus de clientèle privée.

– Quelle est votre relation avec l’ASSP et quelle(s) collaboration(s) imagineriez-vous pour se soutenir mutuellement dans cette situation inédite ?
Pour l’instant aucune. Une visite tombée à l’eau à cause de ce virus. Très bonne question… je pense que la présentation de domaine viticole mais surtout des vignerons est importante pour le consommateur; de voir les visages des personnes qui ont fait le vin.  

– Qu’attendez-vous d’un sommelier ?
De la simplicité et de l’envie, qu’il nous donne l’intérêt de découvrir un nouveau vin.

– Y a-t-il un autre producteur ou une région qui vous inspire particulièrement ?
Oui. Anne-Claire Schott. C’est grâce à elle et à sa famille que nous avons pu s’établir dans la région.

– Qu’est ce que vous écoutez / lisez / regardez (film, série…) en ce moment ?
Livre: Les Grands Vins sans sulfite, d’Arnaud Immelé.

– Une boisson que vous appréciez particulièrement ?
Autre que le vin? Les Bons Whisky ou Amagnacs

– Quel est le moment que vous préférez dans votre quotidien (hors coronavirus) ?
Les promenades avec mon cheval et notre chien

– Quelle(s) est/sont votre/vos activité(s) en dehors de votre domaine ?
Equitation, Marche à pied